Hiatus terminus
On why I stopped updating my personal website and social media took over. Interested to know how to reclaim your own twitter and instagram content? That’s for a future article.
I closed my twitter account about a year ago. We have to agree that social media in general got ever more toxic over the years. The promises of connection failed short. Instead, that’s a feeling of exhaustion and sadness that predominate if I spend time there.
I was using twitter mainly to stay up to date around information technology at large. I started to use twitter in October 2007. I’m not and I’ve never been an hardcore user, that was a tool to an end. Still, over the years I amassed some content that I was for some reasons attached to. Same for instagram, I posted quite a few photos there but using the platform today, with its mix of ads and unsolicited content? Not for me.
The closure of my twitter account acted as a trigger.
I used to have my own website back then but over time, when my personal life took tough turns, I took a bit of distance from all this. Actually, I lost the motivation to stay connected, to code, to write (online), to explore programming languages, technologies. Instead I did more and more running, spent time with other (new) friends and kept up with other healthy routines. Programming has been purely to get a paycheck, which is sort of sad considering how I did enjoy it before. Moving on takes time and for me it meant putting programming as a hobby on the side.
Fast-forward to years later, I moved to another place, continued to “rebuild” myself. The pinacle of that phase is when we decided to envision a life together, my now wife and I. Around that time I was even more disconnected, I was off, in heaven. That kept rebuilding me, for good and I could see that slowly my willingness to grow again in my programming, in setting a plan to give an answer to my thirst of knowledge made sense again. I started to regularly set time for my learning journey, not a huge amount as I have dear responsibilities I always strive to keep my best attention to. But learning was again in my routine, especially early mornings.
That led me to dig deeper into different areas over last years: kubernetes, css (boy how that part evolved), SRE topics, Terraform, and on and on. Learning, spending time to grow is again appealing and satisfying.
Writing always got its spot in my life. I’m excited to reclaim my own online space to keep track of my learnings and other wanderings. Social media may be tiring that’s a lesson. Producing my own content though is loaded with benefits: I know I can experiment if I have my own website, I know I can focus more on my own journey rather than looking what’s going on elsewhere passively. I mean that as a balance, staying up to date is still a goal and social media might be one way to do that. Reducing my time in staying connected to get more into producing, tracking my learnings is one clear goal of putting an end to my hiatus.
I’ll report about those learnings and lessons reaped along my way.
To start, I had in mind to reclaim my own content. Mainly the one spread on twitter and instagram. At least to start with. It’s now in good shape, there’s still a few fixes to apply but it got good enough for me to hit publish. All my tweets are in the notes section and all my insta snaps are in the photos section. The migration itself has been rewarding in terms of learnings, I’ll share about that next.
To me, I wish Happy Learning, Happy Hacking and long live to my own digital space.
Les particularités de Javascript
Ça m’a fait plaisir de lire l’article Ten Oddities And Secrets About Javascript parce que je cherche un peu de motivation actuellement pour écrire sur ce blog et j’ai ici un prétexte pour ajouter une onzième particularité de Javascript fort troublante lorsqu’on ne la connait pas. Elle s’appelle hoisting feature, on pourrait traduire ça par fonctionalité de de levage…
Voici un morceau de code pour nous aider:
var score = 42;
function computeScore () {
if ( score ) {
alert(score);
}
var score = 0;
return score + 42;
}
computeScore();
Selon vous l’alert va apparaître? Si oui quelle valeur sera affichée?
Eh bien non, l’alert ne s’affichera pas. Si ça vous paraît surprenant je le comprends, mais cela signifie aussi que cet article pourrait vous apprendre quelque chose…
La portée des variables en Javascript
En Javascript il faut savoir qu’il n’y a que les fonctions qui
définissent un nouveau bloc de portée pour les variables, déclarer une
variable dans une boucle ou un if
ne restreindra pas sa portée à ce
simple bloc mais bien à la fonction l’englobant ou la portée globale
dans le cas où cette dernière n’existe pas.
Sachant cela, vous comprendrez alors pourquoi ici l’alert va bien nous
afficher true
:
function test () {
if ( true ) {
var isDefined = true;
}
alert( isDefined );
}
Deuxième point important concernant la hoisting feature, c’est que toute variable est déclarée en début de portée et ce même dans le cas où le développeur décide de ne pas le faire en début de portée. Si l’on reprend par exemple le code d’introduction, voici comment le comment il est interprété:
var score = 42;
function computeScore () {
var score; //"cache" (shadow) la variable globale du même nom sans l'initialiser, sa valeur est donc `undefined`
if ( score ) {
alert(score);
}
score = 0;
return score + 42;
}
computeScore();
Bonne pratique de déclaration de variable
Afin de s’éviter toutes surprises la bonne pratique recommandée est de
déclarer toutes ses variables en début de bloc et en utilisant le
mot-clé var
. Omettre le var
enverrait directement la variable
dans la portée globale ce qui n’est pas ce qui est recherché en général.
Le jour des triffides
Si Will Smith et son cleps seuls contre des zombies dans “Je suis une legende” ou encore Tom Cruise face aux Tripods de “La guerre des mondes” vous ont plu, en voilà un autre du genre: le jour des Triffides.
Ce livre a d’ailleurs lui aussi son adaptation cinématographique; qui date un peu par contre.
En ce qui concerne le bouquin, on se retrouve de facon similaire dans la peau d’un gars qui par (mal)chance doit affronter un monde empli de bestioles qu’il connait ma fois assez bien pour les avoir étudiées en labo: les Triffides.
Ces Triffides ce sont des arbres. Pas forcément les gentils Ents que vous connaissez. Les Triffides ne voient ni ne parlent eux, et sont exploités par les humains pour leur sève aux propriétés énergétiques très profitables.
Mais voilà, un accident et hop leur cécité n’est plus un si terrible désavantage puisqu’en face les humains ne voient plus rien non plus! La menace est sérieuse. Les Triffides sont nombreux et, bien qu’aveugles, semblent communiquer entre eux. Leur but parait loin d’être pacifique… Envie de vengence? Peut-etre. Assez pour se debarasser de leurs récents exploiteurs? A découvrir.
Je me suis laissé embarquer par ce bouquin meme si c’est le genre de scenario que l’ont retrouve dans plusieurs bouquins de science fiction. Je n’ai pas lu Je suis une légende mais Le jour des Triffides vaut largement La guerre des mondes.
Mon père m’avait un jour raconté qu’avant la guerre contre Hitler, il avait pris l’habitude de faire le tour de Londres, les yeux grands ouverts plus que jamais, pour admirer des bâtiments qu’il n’avait jamais remarqués auparavant et leur dire adieu. J’éprouvais en cet instant un sentiment similaire, mais notre situation avait quelque chose de plus tragique. La plupart des gens pouvaient avoir un certain espoir de survivre à la guerre. Là, nous avions affaire à un ennemi qui ne les laisserait pas survire.
[…]
L’esprit humain est incapable de demeurer trop longtemps dans une humeur tragique – tel un phénix, il renaît de ses cendres. Cela peut s’avérer utile ou nuisible – c’est juste une manifestation de notre volonté de vivre.
Jonathan Livingston le Goéland
Richard Bach, pilote de l’US Air Force à ses heures a été rendu célèbre par ce livre, Jonathan Livingston le goéland.
Célèbre grâce à un message de liberté rendu ici par un goéland différend des autres. Voulant en apprendre toujours plus sur le vol de haute voltige alors que ses camarades eux se préoccupent surtout de remplir leur panse… Malheureusement être différend pour un goéland signifie à peu près la même chose que pour un humain: le rejet, l’incompréhension.
Heureusement Jonathan ne désarme pas et poursuit sa course du savoir et par la même occasion conforte le lecteur qu’un engagement vers la connaissance mène à la liberté.
Chacun de nous, en vérité, est une idée du Grand Goéland, une image illimitée de la liberté […]. Le vol de précision n’est qu’un de plus franchi dans l’expression de notre vraie nature. Tout ce qui nous limite nous devons l’éliminer.
Ce livre doit être le plus court de la liste des 110 meilleurs livres à lire. A ne pas manquer, poétique avec un message simple et marquant.
Critique de livre: Si c'est un homme par Primo Levi
Primo Levi fait partie des juifs ayant survécu aux camps de concentration. Ce livre fort, fait office de témoignage. Un témoignage frappant de part bien sûr ce qu’il évoque mais aussi par la distance que Levi démontre face aux événements.
Mais pourquoi se remémorer de tels épisodes si terribles ? On pourrait se le demander et j’ai mon opinion toute personnelle mais l’auteur donne la sienne, profitons donc d’une citation pour la découvrir:
Nous sommes persuadés en effet qu’aucune expérience humaine n’est dénuée de sens ni indigne d’analyse, et que bien au contraire, l’univers particulier que nous décrivons ici peut servir à mettre en évidence des valeurs fondamentales, sinon toujours positives. Nous voudrions faire observer à quel point le Lager a été, aussi et à bien des égards, une gigantesque expérience biologique et sociale.
Sortie de son contexte on pourrait croire à un manque de sentiment, une distance froide par rapport au sujet si remuant mais ici c’est bien un acteur direct de cet épisode terrible qui parle. Gardons-nous donc de tout jugement. Cette distance ressort d’ailleurs beaucoup durant tout le récit. La haine, le ressentiment ou tout autre négativisme a peu de place au contraire de l’analyse et du simple témoignage des faits donné par Levi. Analyse qui ressort par exemple ici:
La mémoire est une bien curieuse mécanique: durant tout mon séjour au camp, ces deux vers qu’un de mes amis a écrits il y a bien longtemps me sont régulièrement revenus à l’esprit:
jusqu’à ce qu’un jour dire “demain” n’ait plus de sens
Ici, c’est exactement comme ça. Savez-vous comment on dit “jamais” dans le langage du camp? “Morgen früh”, demain matin.
Bon, même si il y a de la distance par rapport aux “méchants” de l’histoire, on ressent par contre bien le mal que cette tragédie a pu avoir sur lui. Après une année de captivité dans des conditions insoutenables, Levi exprime à quel point sa vie a pu changer:
j’avais un nom de famille, un esprit curieux et inquiet, un corps agile et sain. Je pensais à toutes sortes de choses très lointaines: à mon travail, à la fin de la guerre, au bien et au mal, à la nature des choses et aux lois qui gouvernent les actions des hommes; et aussi aux montages, aux chansons, à l’amour, à la musique, à la poésie. J’avais un confiance énorme, inébranlable et stupide dans la bienveillance du destin, et les mots “tuer” et “mourir” avaient pour moi un sens tout extérieur et littéraire. Mes journées étaient tristes et gaies. Mais je les regrettais toutes, toutes étaient pleines et positives; l’avenir s’ouvrait devant moi comme une grande richesse. De ma vie d’alors il ne me reste aujourd’hui que la force d’endurer la faim et le froid; je ne suis plus assez vivant pour être capable de me supprimer.
Quoiqu’il en soit, le témoignage de Levi fait partie des livres que j’ai le plus aimé cette année.
J’ai le sentiment là tout de suite que cette critique n’en est pas vraiment une, que ce que j’ai écrit est de piètre qualité. C’est comme ça parfois, mais bon ou pas, je tiens à publier ce billet. Je voudrais bien sûr écrire que des choses de qualité mais il faut beaucoup se planter pour réussir à ce qu’il paraît.
Livre vs livre électronique: chacun sa place
Printemps 2009, je rejoins le département R&D de Merck Serono au 1er étage des magnifiques locaux genevois. J’allume mon outil de travail et me coule un doux nespresso-lait pour bien démarrer ma journée. Je reviens à mon écran, pose mon café, tape au clavier mon identifiant et retourne à mon café lorsque ma main gauche – elle porte bien son nom celle-là – prend l’envie soudaine de 1) ruiner mon café et de 2) inonder mon bouquin du moment, l’excellent The Pragmatic Programmer: From Journeyman to Master…
Bilan des courses, mon bouquin a pris des couleurs mais je peux heureusement toujours le lire dans son intégralité et mon pc n’a subi aucun dommage. Plus de peur que de mal…
Certains pensent que les livres au format électronique vont supplanter à terme les livres au format papier. J’espère au fond de moi que ce ne sera jamais le cas ou du moins pas de mon vivant et je compte profiter de ce billet pour expliquer pourquoi.
Chaque format ayant ses avantages laissez-moi commencer par mon préféré, le livre, le vrai. Les avantages du livre sont multiples et on peut les aborder au travers de certains de nos sens.
La vue. Aujourd’hui mon livre brunit par le café occupe une place de choix aux côtés d’autres livres techniques et lorsque je le prends, que je l’ouvre, de revoir les ondulations et la couleur des pages me rappellent automatiquement cet épisode burlesque. D’autres livres me renvoient d’autres souvenirs. Pour l’un ce sera au travers d’une cornure, pour l’autre une déchirure, etc. Ces éléments qui font qu’un livre vit, qu’il est unique me font préférer le livre papier. La vue entre en jeu également lorsqu’on est face non plus à un seul livre mais à une bibliothèque entièrement couverte de bouquins. Chez moi, je passe tous les jours devant la mienne et j’adore ça. J’adore pouvoir me poser devant elle et me rappeler ce que m’a apporté telle ou telle lecture. J’adore sortir un de mes livres et le feuilleter quelques minutes… Impossible de retrouver la même expérience devant un iPad ou autre Kindle.
L’odorat. Une de mes manies consiste à ouvrir chaque nouveau livre, d’y plonger mon nez et d’inspirer cette odeur d’encre et de papier imprimé. J’adore. C’est quelque chose qui me manque clairement devant mon iphone ou tout autre lecteur électronique.
Le toucher. Ce grain sous le doigt ou au contraire cette douceur des livres grand format. Le contact est plus direct, le lien entre le livre et le lecteur est plus proche du fait qu’il n’y ait pas d’intermédiaire forcément.
L’expérience et la culture du livre font pencher la balance pour ma part mais je suis un geek et un geek ça aime tous ces engins électronique, non? C’est sûr que même si je ne veux pas voir le livre papier disparaître, le livre électronique vient aussi avec ses avantages.
Le premier ebook que j’ai pu lire – en entier – a été la biographie de Richard Stallman. J’avais commencé par plusieurs fois cette biographie directement sur mon laptop mais à chaque fois j’ai abandonné. Je crois qu’il y a trop de distractions sur un ordinateur pour pouvoir y lire correctement; entre les développements que je pourrais faire, défiler mes abonnements dans google reader, aller sur twitter, chatter, etc. Impossible pour moi, c’est pas l’outil qu’il me faut. J’ai donc transféré l’ebook sur mon iphone et malgrés la petite taille de son écran j’ai trouvé l’expérience agréable et j’ai lu tout le bouquin. Un lecteur électronique nous permet de faire des annotations, mémoriser des passages, lancer une recherche, modifier l’apparence à souhait, etc. Les fonctionalités sont nombreuses et bienvenues. Bien sûr on a l’avantage également de pouvoir se trimbaler un nombre indécent de livres avec soi tout en les ayant dans la poche, là ça commence à devenir un sacré plus! Economiquement évidemment les avantages sont aussi là, les coûts baissant drastiquement à (quasi) tous les niveaux de l’échelle de production. On en profite nous lecteurs sur le prix d’achat.
Ce format permet également de soutenir d’une manière incroyable les pays en voie de développement.
nearly two billion children of the developing world with little or no access to education – OLPC,vision
Vous avez peut-être en effet déjà entendu parler du projet OLPC? Ce projet a pour but de fournir un ordinateur portable à tout enfant en âge de scolarisation dans les pays en voie de développement. Ces enfants peuvent alors avoir accès à une mine d’information qui ne profitait jusqu’à aujourd’hui qu’à une poignée de privilégiés. Le livre électronique est un précieux levier à la mise en route de ce genre de projet de part son faible coût d’acquisition, de transport et de stockage.
Tout ça mis dans la balance me pousse à croire que les livres quel que soit leur support ont leur place. Je ne me passerai personnellement jamais de l’expérience que procure un vrai livre quitte à payer plus cher. Cela dit je ne crache pas sur les avantages du livre électronique et me réjouis déjà de goûter l’expérience que procure un Kindle dernière génération…
Soft-Shake, conférence Java, iPhone et bien plus à Genève
Agilité, iPhone et Java voilà les trois thèmes de la conférence Soft-Shake qui se tiendra pour la toute première fois le 18 octobre à Genève. La conférence est organisée en commun par l’Agile Tour de Genève, le Groupe des Développeurs iPhone de Suisse et le Geneva JUG.
Le programme sera donc varié avec déjà des sessions qui me tiennent à coeur: “La Tequila du développement Web” par Nicolas Martignole à propos du framework Play!", “Les DVCS sont vos amis” par Sébastien Douche, “The feel of Scala” par Mario Fusco et toutes les sessions du track iPhone…
Autant le dire, je ne pourrai pas assister à toutes les sessions qui m’intéressent mais comme le programme n’est pas encore publié je ne peux pas me faire une idée claire de ma journée…
Chose importante: le prix est très raisonnable. 100 CHF pour une journée de conférences et le repas de midi inclus. A ce prix-là autant en profiter, inscrivez-vous!
C’est à ma connaissance le tout premier événement de cette importance tourné vers Java (et autres dans le cas présent) à Genève et c’est super excitant!
Introduction aux DCVS et git particulièrement
Cet article a pour objectif d’être une introduction ou une description de ce qu’est et ce qu’apporte git par rapport à un passif svn. Je n’utilise git que depuis peu donc si toi lecteur tu décèles une erreur ou une imprécision dans mes dires n’hésite pas, exprime-toi!
Bien souvent en entreprise on ne se pose même pas la question: la gestion des sources d’un projet se fera avec svn. Pourtant les alternatives existent et non sans offrir tout un lot de fonctionnalités bien pratiques. Je m’arrête aujourd’hui sur ce qui pourrait être – selon Joel Spolsky – la plus grande avancée dans le domaine du développement logiciel des 10 dernières années: la gestion distribuée du code source. Avec un accent particulier sur git l’un des DVCS les plus utilisés à ce jour.
Gestionnaires de code source distribués
Svn existe maintenant depuis une dizaine d’années et il a plus ou moins succédé à CVS. L’un comme l’autre proposent un système centralisé ce qui veut dire que pour chaque opération, le serveur est interrogé. Le serveur est un Dieu par qui toute décision doit passer.
De son côté git propose une approche peer-to-peer à l’instar de mercurial (python powa!), bazarr, Darcs et bien d’autres. Pour info, bien qu’initialisé en 2005, git n’est pas le premier à suivre ce modèle puisque son créateur – Linus Torvalds – s’est inspiré directement d’un concurrent: BitKeeper1.
L’idée est de ne plus s’appuyer sur un serveur faisant office de machine à tout faire mais plutôt de distribuer la gestion des sources parmi tous les terminaux contribuant au projet. Sachant cela, plusieurs fonctionnalités peuvent voir alors le jour…
Par exemple, chaque terminal possède tout l’historique du dépôt
(repository) et donc pas besoin d’interroger un serveur pour
parcourir l’évolution des commits du projet. Bénéfice collatéral: un
gain de performance brute. Cela vaut pour un parcours de l’historique
mais également pour tout autre opération qu’offre un gestionnaire de
code source: commit
, diff
, merge
, créer et supprimer des
branches toutes ces fonctionnalités se feront en premier lieu
localement sur votre machine. En fait git n’aura besoin d’accéder au
réseau qu’à partir du moment où l’on voudra pousser (push) du code
vers un autre terminal ou bien à l’inverse en récupérer (pull). Si
vous vous êtes déjà amusé à faire une série de merge avec svn, vous
comprendrez rapidement à quel point le gain de performance fourni par
git est agréable.
En plus des performances, le fait de décentraliser la gestion des sources ouvre la porte à une “assurance vie” plus robuste que bien des stratégies de sauvegardes mises en place par un service IT. Oui puisque je le répète, chaque terminal possède tout le contenu du dépôt! Bien que ce soit à quelques exceptions près – un terminal ne stockera pas par exemple les différents"hooks" que peut fournir un serveur git – le plus important, les données, sont répliquées sur tous les terminaux. Sacré avantage!
Dans la théorie le système est donc bien différent (et il y aurait encore beaucoup de choses à dire)… et dans la pratique? Jetons un coup d’oeil à ce que ça donne.
Faire de git un nouvel outil dans son éventail
Une fois téléchargé, démarrer le versionnage d’un projet se fait simplement au moyen de la commande suivante:
git init
C’est tout. Une fraction de seconde après avoir exécuté cette
commande, le répertoire .git
est créé dans le dossier courant. C’est
une nouvelle différence avec svn, les données gérées par git ne sont
stockées qu’à la racine et non plus dans chacun des dossiers du
projet.
Après avoir initialisé le projet, parmi les commandes les plus
couramment utilisées vous avez git add
, git commit
, git status
,
git log
et certaines autres mais je vous laisse gentiment découvrir
tout ça. Baladez-vous sur les quelques liens en fin d’article pour
vraiment débuter votre apprentissage…
Attention, bien que le vocabulaire soit étrangement similaire à ce
qu’on retrouve sous svn, il faudra tout de même faire un effort de
bien comprendre ce que fait chaque commande parce que les différences
sont bien réelles. Comparez par exemple ce que vous savez de svn commit
avec git commit
.
Quelques notions nouvelles
Au delà du vocabulaire il faut noter qu’il existe 3 états possibles
pour un fichier versionné : commited, modified, staged. Ces 3 états
sont en relation avec 3 zones: le working directory, la staging
area et le git directory. Un fichier versionné et non modifié se
trouve dans la zone dite working directory et lorsque vous faites
git add <chemin_du_fichier>
celui-ci entre dans la staging area qui
est une zone regroupant tout ce qui va être commité dans le git
directory. Toute la gestion des sources se fait grâce à ces 3 zones
localement sur votre machine.
En en apprenant davantage sur git vous découvrirez la flexibilité qu’apporte la staging area. Du bonheur en perspective je vous le garantis.
Outre ces 3 états il est aussi à noter que git pousse à commiter souvent. Release early, release often comme le veut la tradition. Et bien git facilite beaucoup cette méthode grâce à son atout principal: la gestion des branches…
Repenser sa façon de travailler
S’il y a quelque chose de terrible à faire sur un projet géré par svn
c’est bien de merger deux branches. Si on veut garder l’historique il
va falloir répliquer chaque commit à la mano (même si maintenant il
existe une option à svn log
pour récupérer l’historique d’une
branche intégrée par merge c’est pas super) mais surtout c’est lent,
méchamment lent!
Non seulement avec git c’est bien plus rapide mais surtout le développement utilisant les branches fait parti intégrante du workflow d’un développeur utilisant git. Pour essayer de résumer le concept, la branche principale – appelée master – sera la base stable de l’applicatif et chacune des nouvelles fonctionnalités, chaque résolution de bug pourront faire office de branche. Chaque branche partant de la base stable progressera de manière isolée sans impacter les autres développements. Le concept n’est étranger à aucun développeur certainement (même ceux utilisant svn) mais ce qui change par contre c’est la transparence, la simplicité et l’efficacité avec lesquelles git gère le tout. Mis bout à bout le concept devient réel pour la première fois dans ma petite expérience de développeur.
Pour dire la même chose, Linus lui dira plutôt:
Git branches are branches done right. I just don’t see how you could do them better.
Pour en savoir plus
Git s’utilise aujourd’hui de plus en plus, particulièrement dans le monde open source. Il faut dire qu’une plate-forme comme github favorise son adoption. Si vous ne connaissez pas encore ce réseau social dédié au développement je vous encourage à prendre 5 minutes pour voir ce que ça donne. Vous aurez certainement l’opportunité de retrouver des codeurs plus talentueux que vous ce qui est une formidable opportunité d’apprendre. Pour pouvoir intégrer le site il va falloir vous faire à git et c’est – selon moi – le meilleur moyen d’apprendre ce qu’il peut vous apporter.
Il existe également plusieurs bouquins sur le sujet. J’ai pour ma part lu Pro Git qui est d’excellente qualité. Bonne progression dans le sujet, beaucoup d’exemples et aussi une section “les mains dans le cambouis” (pour reprendre la formule aux CastCoders) au chapitre 9 qui est vraiment intéressante si ça vous intéresse d’en savoir un peu plus sur comment git s’organise pour retrouver ses petits. Notez également que le livre est disponible sous format ebook gratuitement.
Pour rester au niveau introduction je peux encore vous rediriger vers la vidéo suivante où Linus Torvalds, avec son petit (ou pas si petit que ça en fait) air prétentieux, nous fait part de son aversion envers le système centralisé suivi par svn et de ce qui a été fait sur git pour tenter d’y apporter une solution.
Je ne sais pas si il faut dire prétentieux ou honnête. Vous diriez quoi vous après l’extrait suivant de la source sus-linkée?
That should tell people something. It’s pretty much the fastest SCM out there (and yeah, that’s on almost any operation you can name), it still has the smallest disk footprint I’ve ever heard of, and it hasn’t had the"format of the week" disease that every other project seems to go through.
Quoiqu’il en soit si vous aussi svn vous voudriez davantage l’utiliser pour gérer des branches, si vous aussi les temps de latences vous font parfois péter un plomb, prenez le temps de jeter un oeil à git. Git vous rendra ce temps.
-
Si l’histoire de git en tant que telle vous intéresse je vous encourage à consulter la fiche Wikipedia qui est comme toujours un bon point de départ vers une multitude de liens. ↩︎
Charlie, non! N'abandonne pas l'iPhone!
“CENSURE Charlie Hebdo contre Apple”. Avec un titre pareil je ne pouvais pas ignorer le dernier numéro du Charlie. Une tune en moins dans mon portefeuille et la satisfaction de supporter une presse tellement différente de ce qu’on nous sert dans la presse gratuite, je ressors du kiosk avec une impatience dévorante de lire ce dossier.
J’adore les produits Apple, je me lance même actuellement dans le développement iPhone c’est dire si ça m’intéresse. Je suis par contre face à un cruel dilemme lorsque je me retrouve confronté à la politique de la Pomme. Cette politique fermée, arguant un contrôle total sur ce qu’on peut voir mais surtout un contrôle total ce qu’un publieur pourra effectivement révéler sur ses terminaux trendy. Tout ça limite notre liberté.
Cet article pointe du doigt ce problème et le fait comme d’habitude d’une belle satire. La rédaction du Charlie Hebdo a décidé de ne pas porter leur contenu sur iPhone/iPad principalement pour ne pas subir la censure d’Apple. Leur argument tient dans la citation qui suit:
Charlie Hebdo n’a pas été censuré par Apple et c’est pour éviter de l’être jamais que Charlie Hebdo ne sera jamais sur iPad. Crève, Steve Jobs. Le caricaturiste américain Mark Fiore, Prix Pulitzer 2010, a été censuré par Apple. Ses animations ne pouvaient pas être vues sur iPhone. Le scandale a fait suffisamment de bruit pour que Steve Jobs recule. Chacun doit-il mener le combat de son côté pour lutter contre la censure Apple? Doit-on chacun quémander à Steve Jobs la liberté d’expression?

L'article dans son entier vaut le coup. Foncez dans votre kiosk préféré pour acheter le numéro de la 2ème semaine de septembre, à 2€50 vous n'avez aucune excuse.
La défense de la liberté (et pas uniquement de la presse) est un noble combat qui vaut le coup. Typiquement, la presse a besoin de journaux tel que le Charlie Hebdo (pour les suisses, jetez un oeil à Vigousse le nouvel hebdomadaire satirique romand) ne serait-ce que pour susciter controverse, faire réfléchir et arrêter de lire continuellement une presse qui va toujours dans le même sens. Celui de ceux qui détiennent le pouvoir (i.e. le fric).
Malgré tout ça, ça me chagrine de ne pas avoir le Charlie à disposition sur mon iPhone. Et ça me chagrine encore plus en sachant qu’il serait plutôt facile de publier leur journal tout en évitant les dangers d’une (possible) censure! Absolument!
Steve Jobs & Co ont la main mise sur l’Apple Store. Clairement. Leur enlever ça c’est ruiner leur business model. Par contre Apple peut grandir tant qu’il le veut, il ne contrôlera jamais le web! Il ne peut pas le contrôler mais de là à le délaisser il y a une marge. Or si le support iPhone depuis une application web ne peut régater avec un équivalent natif, il est possible de faire de belles choses quand même! Cet article n’a pas pour but d’être technique je n’entrerai donc pas dans les détails mais jetez un oeil par exemple à l’application de digg ou encore PaperChef. Accédez ces liens depuis votre iPhone et vous verrez que l’expérience est très bonne. Une application adaptée à l’iPhone à travers un web libre c’est totalement possible!
Allez Charlie, n’abandonne pas l’iPhone!
Critique de livre: Le seigneur des anneaux
En trois tomes, Tolkien fait voyager le lecteur dans les plaines du Gondor aux côtés des désormais 8 célèbres protagonistes de cette aventure fantastique.
Pour être franc je n’ai pas été un immense fan de l’adaptation cinématographique de la part de Peter Jackson. Du moins au départ. J’ai commencé par le 2ème volet et il faut bien dire ce qui n’est pas très judicieux. Sans vraiment connaître l’histoire et les personnages je me suis ennuyé durant le film à voir ces arbres nommés ents faire durer en longueur toutes ces histoires avec Merry et Pipin sur leurs branches.
Mais ça ce n’est que mon avis à propos des films et d’ailleurs après avoir pu voir la série dans l’ordre je me suis bien plus laissé séduire.
Si je reviens aux livres je ne peux qu’en dire du bien. C’est magique, un voyage extraordinaire, tout ce que j’ai envie de dire c’est que j’adore ces hobbits et que j’ai envie de les rejoindre à Hobittbourg de suite!
L’écriture est enchanteresse. On se plonge volontiers dans ces immenses plaines à la recherche du meilleur chemin pour atteindre le Mont du Destin. On a envie de faire partie de la troupe.
Pour ma part vous l’aurez compris ce serait de préférence sous la peau d’un hobbit. Je crois que j’aime surtout Sam. Tous les hobbits aiment particulièrement manger et boire mais il est le seul à se trimbaler ses casseroles dans l’aventure! C’est le seul à faillir faire tout capoter lorsqu’il fait rôtir un lapin pour son exténué de maître… Et moi ça me fait bien rire ce genre de péripétie.
Rejoignez-moi et criez:
Vive les Semi-Hommes! Louez-les avec de grandes louanges!
Je ne peux que recommander chaudement de lire ces livres. Les films sont bien je les aime aujourd’hui mais bien sûr les livres regorgent d’une pléthore de détails et d’épisodes que le film a dû délaisser.